mercredi 1 juillet 2020

Les âmes déglinguées / Claude Bathany


        Claude Bathany tisse une toile subtile, méticuleuse et imparable dressant le portrait de l’humanoïde perfectible et passablement déglingué. De sa singularité de trublion, face aux dupliqués du bulbe appartenant à la même engeance, l’individu-proie perdu parmi les autres patauge dans un monde qui lui semble insurmontable. Son personnage porte en lui, sur lui, avec lui, cette tare d’inaptitude à tout : A son prochain, au voisin, à l’ami, au parent, au cousin, au confrère, à l’univers. De plus, ils est rétif aux injonctions qui pleuvent de partout : Vie locale, familiale, employabilité, case politique, chosification économique, devoir être, s’affilier à, travailler avec. Une inaptitude complète aux autres, au groupe, au secteur d’activité, aux plaines d’inactivité, aux discours, à tout, à rien, au vide vendu à tout bout de champ, à la mécanique en œuvre sensée mener quelque part mais qui n’aboutit à rien, sinon à la compromission, la corruption, la vente de soi, puis, enfin, en guise de complétude plus ou moins satisfaisante, au tombeau.
Devoir se mouvoir dans le sens du troupeau est insupportable à ses personnages, extension du pire de l’auteur.
Un pire encouragé à advenir ? Oui, puisque la fiction est le terrain idéal pour se vautrer en beauté, chose que ne permet pas la vie.
Selon l’auteur, on est tous prisonnier de cette toile faite par soi-même mais également tissée par la société et souvent même par un de ces bien poisseux destins qui vous lamine impitoyablement. Mais si la vie est si difficile, c’est également parce que les garde-corps environnants sont branlants comme jamais.

Fuir, alors, mais pour aller ou ?
Chez l’autre ?
Se venger ?
Se fuir ? Pour trouver qui ?
Se distinguer, s’opposer ?
Pour s’heurter à l’incompréhension, l’invective, la condamnation ?

A travers les textes de Claude Bathany, subsiste cette impression d’un bannissement programmé de l’homme par lui-même, parallèle à la dépossession (également programmée ?) de son identité, de sa fonction, jusqu’à son existence-même. Te presser le citron et balancer ta peau à la poubelle.
L’humour, alors, permet de faire passer la pilule de cette autoflagellation ajoutée au monde qui flagelle déjà beaucoup. Puisque l’auteur se marre toujours, et ce presque en continu, et surtout du pire. Et aussi de ses trouvailles. Et parce qu’on aurait bien tord. Tant que ça sert la cause et uniquement la cause, qui est l’histoire et uniquement l’histoire, ce dont le stakhanoviste ne dévie jamais.

L’homo Erectus s’est écarté du chemin commun, le veau est sorti des sentiers rebattus par le troupeau, d’une, parce qu’il n’est pas chaud pour l’abattoir, deux, puisque c’est l’apanage de l’humain, et ce qui le rend touchant autant que détestable, de vouloir se singulariser. Ce qui lui fait souvent adopter un très étrange comportement provoquant la fascination d’entomologiste de l’auteur. Le personnage voudrait donc exister plus que les autres, dans un désir social tendant même vers un excessif besoin de visibilité, même crédo du quidam à réseau social toute tendance humaine confondue : Retraité isolé, artiste en perte de vitesse, chômeur de longue durée vivant chez sa mère, salarié poussif, précaire en tout genre, célibataire à week-end, bafoué social. Sauf que le tocsin a sonné pour les inadaptés dont personne ne veut sauf pour une exploitation tout azimut.
Et c’est là, alors que tout semble foutu, que le Bathany apparait tel un mauvais génie, ce Bathany du recyclage, récupérateur d’âmes perdues, damnées, finies, âmes-pâtes à modeler pour machiavélisme exacerbé.
Puisque ce sont bien ces êtres-là qui l’intéressent, malice au coin des lèvres et œil brillant de celui qui rit déjà (sans compassion, on s’en fout, c’est pas le propos, manquerait plus que ça) de cette impitoyable vibration intérieure remontant des tripes avec la puissance d’une grenade dégoupillée. Car ne vous fiez pas à l’apparence discrète, apparemment distraite, du bonhomme, en vérité c’est un détonateur. Un de ces terroristes de la phrase qui vous font tout péter à la gueule.

La première nouvelle, Honneur de la police, se déroule dans un commissariat. Elle met en scène un adorateur de la maréchaussée face aux policiers puisqu’il s’avère que lors d’une manifestation, voulant trop bien faire, le bonhomme a dérapé. Méchamment, et c’est peu de le dire, puisque voyant des CRS légèrement chahutés, l’énergumène a été pallier à leur désaffection passagère en fracassant un gus qui se trouvait là.
Forcément, c’est pas que ça embêterait le CRS de base, le massacre de manifestant, sauf que ça fait lourd, comme ça, surtout quand c’est filmé, et que le suspect qui n’en est plus vraiment un vous serine à tout bout de champs, tournant vers vous sa tête de ravi de la crèche : « On a quand même fait du bon boulot, hein ? «

La seconde, Glasnost, est l’orchestration d’un tout autre face à face : Celui d’un homme qui souffre avec sa psychiatre.
Souffrance simple, mais épineuse à décortiquer : Le bonhomme influerait sur tout ce qui se passe. Il suffit que quelqu’un le regarde pour savoir ce qu’il pense. Il est persuadé que tout le monde se tourne vers lui dès lors qu’il se met, par exemple, à réfléchir ou faire quelque chose, provoquant réactions en chaîne et drames en cascade dont il serait alors l’unique responsable.
Une paranoïa qui n’en est pas une ?
Encore là, le sens de l’absurde prédomine. Claude Bathany a coutume, par on-ne-sait-quel ténébreux mystère probablement dû à un contrat signé avec l’au-delà, de rendre l’impossible possible et les situations les plus biscornues complètement crédibles. Ne me demandez pas comment, j’ai été moi-même, le lisant, victime de ses agissements. La dinguerie tranquilou. Sancho Panza reprenant le flambeau du maitre pour s’en aller dégoiser plus loin. En vérité, si l’auteur a compris quelque chose, c’est qu’écrire voulait dire lutter contre des chimères, quitte à rendre à l’exceptionnelle incongruité son statut final de banalité absolue. Comme le dit la postface du « Vie à Vendre » de Yukio Mishima (que je tripote actuellement, non non pas Mishima) : « Il y a là une écriture capable de faire accepter toutes les invraisemblances ».
C’est le cas de Claude Bathany, qui joue au chat avec la souris et vous fait passer de l’adhésion au récit au cauchemar des personnages. Et même pas du fait de leurs agissements, hein, non non, simplement parce qu’ils sont pas vernis.
Nouvelle à déguster (dans tous les sens du terme)

La troisième nouvelle, Être un auteur de romans noirs, narre l’entrée en édition d’un écrivain non-publié qui, pour cela, va organiser une fausse agression de l’éditeur qu’il convoite pour mieux le sauver ensuite afin que ce dernier ne puisse faire autrement que de se sentir obligé de le publier.
Dit comme ça, on a tout Bathany.
Qui met alors en scène avec une habileté jouissive cet écrivain égotiste au possible (surtout s’il n’est pas publié, surtout s’il vend que dalle) face à un monde, qui, somme toute, lui, ne va pas trop se poser de question.
Enfin publié, il continue toutefois à se parer de cette satisfaction de génie méconnu dont il jouit secrètement.
Cependant, son éditeur, lui, il a besoin de vendre, donc de rendre l’auteur visible, et va alors lui demander de participer à une émission TV que ce dernier refuse, drapé dans son intégrité. Brave type, il propose toutefois à l’éditeur d’être remplacé par un comédien rencontré dans un bar (« le seul type qui m’a lu »).
Le résultat dépasse l’entendement : Le comédien triomphe, fait vendre des dizaines de milliers de livres à l’éditeur et cartonne partout. La farce diabolique est en marche. A partir de là, la dépossession s’opère. Terrible nouvelle sur l’égo, l’orgueil et un milieu qui va plutôt bien avec.

Claude Bathany aime pousser ses personnages dans leurs retranchements, dans les cordes d’un combat de boxe après une violente série d’uppercuts, des gaziers abandonnés à eux-mêmes, ravagés par des situations provoquées ou non, étouffés sous le poids de leur boursouflure après que celle-ci les eut fait voler un peu trop haut. Des gonzes au bord du gouffre, victimes de trajectoires déclinantes, prêts à toutes les extrémités. Le délitement humain ne serait-il pas plus fascinant à observer que les modèles de réussite sociale vendus à la pelle ?
Et puis ne sont-ce pas ces modèles de réussite sociale qui porteraient en eux la pire des crapuleries humaines ? Dans la nouvelle, L’adorable chaleur du monde, que j’évoque plus loin, l’imaginaire aura beau déployer des trésors de dégueulasserie, la réalité humaine fera toujours pire, puisque le bon salarié n’aura besoin que d’une pauvre petite guerre dite « économique » pour transformer son « compatriote » en viande de boucherie.

« Eternelle solitude » évoque, elle aussi, le chômage et ses effets sur un pauvre bougre. Mais est-on vraiment un pauvre bougre lorsqu’on fout continuellement sur la gueule de moman ? Va t’en accuser la société, où le chômage, toi, quand l’homme est mauvais jusqu’à l’os. Tête à tête d’une brave mère avec son salaud de fils : « Tu veux du gâteau mon petit ? », deux baffes, « Rémi pourrait peut-être te fournir un peu travail ? », un coup de pompe dans le bide. Un repas jugé moyen ? Brûlure de cigarette.
De là, ressort une nouvelle fois l’affection sincère de sieur Bathany pour les rebuts de l’humanité. C’est pas qu’il les comprend, hein, le bougre, mais il nous les donne à voir. Et puis on sait que c’est pas vrai, alors on rigole. Puis on rit d’autant plus que le gazier nous fait franchir le mur du son de la transgression jusqu’à nous propulser dans des abîmes de noirceur. D’où, il semblerait qu’on s’autorise tout, d’ailleurs. On se demande juste, en ces lieux, si c’est pas un peu effrayant de rire autant de situations pareilles ?
Douloureuse mais au final très touchante nouvelle.

L’adorable chaleur du monde fait parti de celles qui sonnent comme un réquisitoire : Economie, bourse, finance, sociétés, plans de licenciement, gestionnaires qui comptabilisent, population qui trinque et société toute entière qui crève à petit feu de cette ignominieuse, perfide et sinueuse idéologie qui s’introduit partout.
Deux types, face à face, dans une cafet’, le marché et ses résultats passent en boucle sur une chaine info, suivis de manifestants vociférant face aux licenciements boursiers.
Le premier type ricane : « Toujours les mêmes. Z’ont qu’à en faire, eux, de l’argent ! ».
L’autre acquiesce, mais modère, d’une moue un peu gênée.
Quelques minutes plus tard, le soutier du marché apprend qu’il est viré, restructuration de services oblige. De ce fait, il ne semble plus voir la situation de la même façon. Surtout lorsqu’il comprend que c’est collègue mesuré, là, à table, qui minaudait face à lui, qui a planifié son licenciement.

La nouvelle suivante voit un certain Gégé, toujours accompagné de son accordéon, ne jamais en jouer, et encore moins lorsqu’il y a du public. Être assis sur une chaise chaque samedi soir auprès des toilettes d’une salle des fêtes ou se produit un bal, le satisfait amplement. Sauf qu’un accident de l’accordéoniste en chef va faire irrémédiablement basculer son destin …

Déjà trois cent mille exemplaires vendus ramène à la troisième nouvelle de ce recueil, Être un auteur de romans noirs, puisqu’elle remet en scène un auteur de polar en recherche d’éditeur.
Le type n’y croit plus. Et pourtant, un jour, on lui offre ce graal de publication dans une grande maison. Il passe trois jours en extase, littéralement suspendu aux nuages. Mais que voulez-vous, le bonheur accompli, c’est pas le moulinet de certains auteurs, encore moins celui du sieur Bathany.


Dans L’émasculé des entreprises, on retrouve la gaillarde entreprise et son personnel dévoué.
Un patron a trouvé en un benêt motivé son larbin parfait, son paillasson idéal, et on rit, tellement c’est ignoble, tellement cette servitude volontaire sans limite transforme l’individu en cuvette à vomi.
Si là, la littérature de Claude Bathany est politique, elle n’est pas militante pour autant. Elle interroge simplement l’humain, sa responsabilité, sa soumission, ses choix, sa faiblesse, sa bêtise crasse. L’auteur prend l’homo-erectus tel qu’il est, abscons et imbécile, débonnaire à en être dangereux et en fait l’idiot du village. Et comme tout idiot du village, il est particulièrement participatif.
L’auteur poussant là les prouesses du bonhomme jusqu’aux confins du grandiose, y a-t-il encore un rire pour sauver le salarié ?

La neuvième, Tyrannosaurus Rex, dresse le portrait d’un quidam particulièrement apprécié dans sa commune du fin fond de l’est de l’Europe, là où les ultra-pauvres pullulent.
Un tyran richissime ? Voyez-vous ça…

J’écris ton nom : Liberté est le récit de quelques heures de vie d’un prof de fac soudainement confronté aux failles de la philosophie sur laquelle il a fondé toute sa carrière : Le libéralisme. Le professeur ne trouve plus à se garer, après avoir voulu éviter de déranger le gardien du parking dans sa guérite. Forcément, quand il y a des êtres humains et qu’on vient de s’en rendre compte jusqu’à en perdre progressivement les pédales et le contrôle sur sa propre vie, c’est tout de suite plus compliqué.
Le mouron qu’il se fait à penser qu’il oblige un commerçant à lui rendre 98 euros de monnaie pour une pièce d’horodateur pourrait l’honorer, s’il ne provoquait pas en lui une telle souffrance, un tel délabrement psychologique. Toute sa personne est alors atteinte d’une vague de scrupules à propos de tout et de tout le monde. Avec des petits riens, Bathany décrit physiquement et avec une justesse clinique la forme aigüe d’une maladie du rapport au monde : Le fait de se rendre justement compte qu’il existe.
Son ami, doyen à la Fac éco : « Arrêtez vos conneries, n’oubliez pas que c’est grâce à vos lumières que les multinationales nous soutiennent ».
Un Claude Bathany irrésistible et politique.

Mozo De Espadas, elle, plonge dans l’Espagne de la tauromachie.
L’auteur n’aurait-il pas, dans cette nouvelle, été touché par la poétique et à la symbolique du monde tauromachique (Tauro-machiste) ? Traçant avec la lame de son épée les mots fiévreux d’une Espagne aride, fière, brulante, sanguine ?
Un jeune torero va se retrouver éborgné par un taureau. Ne pouvant plus toréer, il se retrouvera, par quelques hasards biscornus de l’existence professionnelle, acteur porno, là où il glanera quelques trophées. Mais si lui ne peut plus toréer, il rencontre pourtant, lors d’une de ces soirées, ce grandissime toréador admiré de toujours qui lui confie que lui ne peut plus satisfaire sa femme du fait du même genre d’accident.
Acceptant de travailler pour lui, ils vont alors se compléter et en quelque sorte se suppléer, un dans l’arène, l’autre dans la belle.
Néanmoins, une ancienne connaissance va se glisser dans l’équation, jusqu’à gripper la mécanique tauromachique jusqu’à celle de l’existence. Dans la mort et le sang se règlent les différents.
Un Bathany d’étonnant.

Cliché Hard-Boiled
L’auteur de polar raconte la vie d’un auteur de polar. Mise en abime de l’écrivain écrivant sur un écrivain, donc sur lui-même, mais avec les éléments d’un crime dans la fiction qu’un flic trouvera (sans évidemment trop se forcer) dans la vie bien réelle de l’auteur.
Jolie pirouette (cacahouète).

L’heautontimorouménos 

Un type à l’apparence très négligée joue des scènes et raconte des histoires sur le parvis de Beaubourg devant une foule éparse relativement attentive. Serait-ce là un de ces anciens cadres à la ramasse devenus complètement schizophrènes comme le stipulent ces articles de journaux ?
Nouvelle inquiétante qui met en scène la folie.

Epopées 451 évoque un monde futur totalitaire. Une vaste prison en béton dans une zone lointaine, lors des temps dit de « la seconde normalisation ».
Un capitaine visite les lieux, accompagné du directeur. On lui ouvre, lui présentant et les lieux et ses occupants. Les détenus ont ça en commun qu’ils racontent tous leur vie, dans un monologue sans fin, convoquant souvenirs, espoirs, nostalgie. Le capitaine les observe. Missionné par les instances supérieures, il doit rendre compte.
Tout va commencer par ces deux types bavardant à perte de vue dans une cellule, puis les premiers signes semblent atteindre un gardien, qui se met à parler de sa vie alors qu’il fume une cigarette en compagnie du capitaine. Puis, enfin, le médecin de l’établissement est touché à son tour, jusqu’au capitaine, enfin. L’épidémie se répand alors inexorablement...

Triplette mythique : Jean Marie Goater, Yvon Eirean,
Claude Bathany (Photo : Karine Baudot)
Chez Claude Bathany, la farce prend corps dans une conscience aigue de la saloperie du réel. Rapports humains maltraités par une société où s’est tranquillement répandue un ordre social violent de mise à pied systématique de la différence. L’humain seul face au monstre.
Lorsqu’on traine sur un site Pôle emploi, par exemple, apparait la case Algorithme. Celle-ci est sensée faciliter le misérable calcul de ton allocation, bas-de-front peu performant.
Toi qui est encore suffisamment benêt pour croire, en ces lieux, au genre humain, rejette ce monde qui veut détruire celui auquel tu désirerais accéder, par tes rêves, par un travail qui est entièrement toi. Et pas ce mot galvaudé par les imbéciles qui, sous prétexte de salaire, ne sont que les rouages rampants mais bien huilés d’un système qui les broiera à leur tour. Il reste un possible, des milliers de possibles, et pas ceux du Parti Socialiste. Ceux de refuser le monde qu’on te propose et d’en créer d’autres. En écrivant, par exemple, en racontant à ton tour le monde vécu et non pas en subissant celui qui te condamne à mourir un peu plus chaque jour.
Un livre est bien loin de n’être qu’un produit, il est une porte ouverte vers de nouvelles possibilités, ces milliers de nouvelles possibilités.

Les âmes déglinguées / Claude Bathany / Goater Noir

Prochainement, une nouvelle du bonhomme dans le troisième recueil du collectif Calibre 35  ⇰ Rennes No(ir) Futur, Goater Noir (Octobre 2020)


                                                                    L'AUTEUR

Romans
Last Exit To Brest (Métailié, 2007 - Points, 2010)
Prix du Goéland Masqué 2007
Country Blues (Métailié, 2010 - Points, 2011)
Grand prix 2010 des écrivains bretons
Prix "Anguille sous Roche" 2010

Recueil de nouvelles
Les âmes déglinguées (Goater Noir, 2019)
 
Jeunesse 

Princesses de Brocéliande (Nathan, 2011)
La princesse qui chantait comme une casserole (Gargantua, 2011 - Locus Solus, 2014)
Pirates des sept mers (Nathan, 2012)
5 chevaliers sans peur et sans reproche (Locus Solus, 2014)
Pirate ! Le Pirate qui avait le mal de mer, tome 1, album illustré par Marc Lizano (Des ronds dans l’O, 2018)

Nouvelles
Le goélantissime puceau (Coop Breizh, 2010 - nouvelle illustrée par François Ravard publiée dans l'anthologie Le Butin)
L’adorable chaleur du monde (Gargantua, 2012) nouvelle illustrée par Joël Legars, publiée dans la revue Goliath #1 « Rendez l’argent ! »
Autofiction (in Rennes, ici Rennes, recueil de nouvelles de Calibre 35, éditions Critic, mai 2013)
La petite reine de Vesoul (in Maillot Noir, recueil de nouvelles de Calibre 35, Goater Noir, 2015)



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